Faut-il investir à l’international en immobilier ?

Aujourd’hui, nous allons évoquer la situation de l’investissement locatif à l’international.
De nombreuses personnes investissent dans l’immobilier pour acquérir une maison de vacances. Ils peuvent traverser les frontières pour se rendre dans un autre pays pour y vivre un certain temps où y prendre leur retraite. L’achat d’une maison dans d’autres pays peut être une bonne option de retraite, car le marché immobilier français a connu une hausse significative. Le prix d’un bien est plus attractif dans les grandes villes européennes que dans d’autres pays.
Alors, faut-il investir dans l’immobilier à l’international, oui ou non ? Tout va dépendre du choix du pays dans lequel vous allez investir.
Quels sont les critères à regarder pour le choix du pays avant d’investir dans l’immobilier à l’international ?
Et donc quels sont les critères à regarder ? Il faut regarder la stabilité politique, monétaire et économique du pays en question. Est-ce que vous maîtrisez également la langue qui est sur place, à l’écrit et à l’oral ?
Quelle est la stabilité juridique du pays ?
Ce sont là quelques paramètres à prendre en compte. Imaginons, par exemple que vous souhaitiez investir dans un pays dont vous ne maîtrisez absolument pas la langue. Cela veut dire que vous allez devoir faire confiance aveugle en signant un contrat que vous ne comprenez pas forcément. Bien sûr, vous pouvez vous faire aider si vous connaissez des gens qui maîtrisent la langue en question ; vous pouvez vous faire aider aussi d’un traducteur.
La question de la gestion à distance dans le choix d’investir à l’international :
Pour ma part, j’ai quand même travaillé pendant une dizaine d’années à l’international, que ce soit en expatriation ou dans le cadre de missions d’audit ponctuelles.
Pendant tout ce temps, je me suis régulièrement fait la réflexion suivante : ‘’Tiens, et si j’investissais dans l’immobilier locatif dans ce pays-là, comment ça se passerait ?’’.
Pour des raisons personnelles, à l’heure actuelle, je n’ai pas encore fait le choix d’investir à l’international. Parce que j’estime qu’il est préférable d’avoir une garantie, être en situation de contrôle sur ses investissements immobiliers. Et à partir du moment où vous êtes obligé de prendre l’avion, que le bien immobilier se situe entre 5 000 et 10 000 kilomètres de là où vous habitez, cela va forcément compliquer les choses.
Pour cette raison, j’ai fait le choix de ne pas investir à l’international.
Pour autant, la question mérite d’être posée du moment que l’emplacement est de qualité, avec des bonnes rentabilités dans un pays stable sur un certain nombre de plans (politique, monétaire, juridique, économique … etc).
L’exemple de la Colombie :
Investir dans d’autres pays ne fait pas vraiment peur aux aventuriers. Chacun en effet n’a pas la même appétence au risque. De nombreuses personnes parviennent à traverser l’océan et à investir loin de leurs pénates. Par exemple depuis le début des années 1990, la Colombie a connu une hausse fulgurante des prix de l’immobilier. Les gratte-ciels et les immeubles de grande hauteur sont devenus de plus en plus courants. Certaines personnes ont su saisir l’opportunité d’acheter un bien immobilier dans ce pays.
En quoi la fiscalité joue un rôle clé pour déterminer le choix du pays où investir :
Également, dans certains pays où le système fiscal est plus attrayant cela peut être avantageux pour les personnes qui souhaitent diversifier leur patrimoine géographiquement. Cependant, il est important d’en savoir plus sur ce sujet avant de s’ancrer dans ces pays. Il ne s’agit en effet pas d’une décision à prendre à la légère. Cela peut ainsi être opportun de se rendre dans le pays pour réaliser une étude de marché et voir si vous vous sentez à l’aise.
Egalement en termes d’investissement immobilier locatif à l’international il faut aussi prendre en compte le décalage culturel. La mentalité au niveau du rapport à la location est différente d’un pays à l’autre pour des raisons culturelles et juridiques. Je pense notamment aux pays Anglo-Saxons où il y a moins d’impayés. Car les locataires sont moins protégés par la loi et aux Etats-Unis il existe un fichier public des mauvais payeur qui présent un effet dissuasif !
Alors les gens préfèrent lorsqu’ils sont en situation d’impayée, tout simplement de partir. C’est vraiment une analyse au cas par cas pour chaque pays pour valider en fait un projet d’investissement à l’international.
Voyons voir si l’herbe est plus verte ailleurs. De l’autre côté de la frontière, il y a d’excellentes opportunités
Pour ceux qui souhaitent vivre dans l’espace Schengen et investir dans l’immobilier international, investir dans l’immobilier international leur permet de le faire tout en conservant leur résidence principale dans leur pays. Ainsi par exemple posséder une maison en Espagne (que l’on peut louer et utiliser ponctuellement pour des vacances ) est un grand avantage. En effet il y a eu une baisse du taux de crédit sur le marché immobilier espagnol et les prix immobiliers ont fortement chuté. De nombreux Français en ont profité pour installer leur résidence secondaire dans ce pays.