Pourquoi ne réussissez-vous pas à passer à l’action et acheter votre premier bien immobilier ?

Etes-vous sujet à l’anxiété, à la honte, à une faible estime de soi? Alors peut-être êtes vous sujet au syndrome de l’imposteur qui vous empêche de passer à l’action ? Êtes-vous en quête de légitimité pour vous autoriser à devenir investisseur immobilier ?

Dans le film «Le discours d’un roi», on y voit le roi d’Angleterre Georges V, bègue, accompagné par un orthophoniste autodidacte australien, travailler pour réussir à prononcer sans bégayer un discours capital dans l’entrée en guerre de son pays contre l’Allemagne. Ce film parle de toute la difficulté qu’il y a en tant qu’individu à dépasser le syndrome de l’imposteur et trouver sa légitimité.

Plus récemment dans les années 70, Pauline Clance et Suzanne Imes, professeures de psychologie à l’université de Georgie aux États-Unis ont réalisé une étude sur les femmes cadres dirigeantes. Elles souhaitaient comprendre pourquoi certaines cadres professionnelles n’arrivent pas à assumer leur réussite.

De la même manière, je fréquente différents cercles d’investisseurs immobiliers depuis plusieurs années avant même que l’investissement locatif ne devienne à la mode. Durant toutes ces années j’ai été surpris de croiser régulièrement des personnes qui tout le temps trouvaient mille et un prétextes pour ne pas passer à l’action. Les années passaient et je les voyaient toujours sur le même point. C’est comme si ces personnes étaient paralysées. Pourtant ces personnes étaient très actives sur les réseaux et évènements organisées. Mais au dernier moment il y avait toujours un évènement pour les empêcher de se tenir à leurs décisions et de passer à l’action.

Le syndrome de l’imposteur peut être une explication à cette incapacité de passer à l’action pour l’apprenti investisseur immobilier.

I / Quels sont les mécanismes & causes du syndrome de l’imposteur?

Le mécanisme du syndrome de l’imposteur se déclenche à partir d’une situation de faible estime de soi. Laquelle génère une attitude de travail excessif produisant des résultats positifs. Ces résultats favorables génèrent un déni chez la personne qui refuse de s’en attribuer le mérite et reporte le mérite sur des facteurs externes. Par exemple, elles attribuent leur réussite à la chance, à leurs relations, à des concours de circonstances indépendants de leur volonté, etc… et non à leurs propres mérites. S’installe alors un sentiment de honte, anxiété et d’imposture.

Quelles sont les causes du syndrome de l’imposteur?

Souvent on retrouve des causes psychologiques profondes à l’origine du syndrome. Cela peut provenir notamment d’un contexte familial. Le fait d’avoir été élevé par des parents désavantagés socialement peut donner à un enfant le sentiment, une fois adulte, que sa réussite est en décalage avec ses origines. D’autres individus, au contraire surprotégés, ne réussissent jamais à couper le cordon. Ils se montrent alors incapables de s’émanciper par rapport à une figure parentale écrasante. Quant aux filles dont les parents ont accordé plus d’importance à l’éducation des garçons, elles sont davantage susceptibles de douter de leurs capacités professionnelles.

Les personnes à risque

On mentionne parfois une plus grande représentation du syndrome de l’imposteur chez les femmes, mais les hommes seraient aussi à risque. Le syndrome de l’imposteur frapperait de 60 à 70% des gens à un moment donné de leur vie. Les personnes douées et les autodidactes seraient plus fortement représentés. Un autodidacte qui reçoit une promotion à un poste de Direction et entouré de collaborateurs provenant de grandes écoles peut aussi souffrir du syndrome. Les milieux à plus forte représentation masculine pourraient aussi avoir dans leurs rangs des femmes visées par ce complexe. Le syndrome de l’imposteur pourrait aussi viser les perfectionnistes qui ont eu une progression de carrière très rapide ou des personnes qui changent plusieurs fois d’orientation professionnelle au cours de leur vie, faute de pouvoir s’identifier.

Le fait de provenir d’une famille modeste peut aussi donner le sentiment que son rôle professionnel n’est pas cohérent avec son milieu d’origine. La personne pense alors qu’elle n’est pas  à sa place. Être une fille dans une famille où l’on valorise les garçons, peut conduire la personne à mettre en doute ses compétences professionnelles. Une personne qui vient d’un milieu où les figures parentales occupent une position écrasante et qui n’est pas sorti de ce lien de dépendance peut aussi concerné par le syndrome de l’imposteur.

Si vous vous reconnaissez dans une de ces catégories, ne vous inquiétez pas. Tout n’est pas perdu pour devenir investisseur immobilier à succès. Nous allons voir dans les paragraphes suivants comment sortir ce mauvais pas qui touche énormément de personnes. Vous n’êtes pas seul ( e ) dans cette situation et il existe des solutions efficaces.

II/ Quelles sont les 5 caractéristiques de ce syndrome?

De manière générale le syndrome de l’imposteur se manifeste par la présence des points suivants: une anxiété, la dépression, la honte, une faible estime de soi.

D’ailleurs, ce manque d’estime de soi joue un rôle important dans le sentiment d’imposture que ressentent ces personnes car il suscite une tendance à surestimer les capacités des autres et à dévaluer leurs propres aptitudes. D’où l’incompréhension de leurs résultats souvent supérieurs à la moyenne.

Voici cinq indices vous permettant d’identifier le syndrome de l’imposteur chez vous ou vos proches.

• Ne pas accepter le succès car elle ne se sent pas à la hauteur des compétences qui lui sont reconnues. Croit qu’on ne mérite pas la promotion, les félicitations, le succès, à la suite d’un bon coup ou lors d’une progression professionnelle rapide. Attribue plutôt son succès à la chance, au hasard et se persuade qu’on va découvrir la supercherie à son sujet.
• Remettre en cause ses compétences au moment d’une promotion (nouvelles responsabilités, encadrer des personnes qui ont des niveaux de scolarité supérieurs au sien).
• Procrastiner dans la prise de décisions importantes non pas à cause d’indécision ou d’incompétence face à la tâche, mais plutôt parce que la personne a le sentiment que ses décisions peuvent la mettre en situation d’être démasquée ou que l’on puisse voir au grand jour combien elle n’est pas à la hauteur.
• Choisir l’évitement et fuir au moment de rendre des comptes, de prendre la parole en public ou de se retrouver devant les feux de la rampe, la personne s’esquive, trouve un prétexte, nomme un remplaçant, annule, reporte ou prend congé. Elle a véritablement le sentiment qu’en réalisant la tâche qui la mettra en valeur, on verra bien qu’elle est un imposteur.
• Travailler de manière excessive devient exigeante face à elle-même, perfectionniste et travaille davantage, sans qu’on lui ait demandé de le faire. Ou bien cumule une variété de formations, parfois même sans transférer ses acquis dans son milieu, toujours sous la croyance qu’elle n’a pas assez de compétences.

Ici par rapport au syndrome de l’imposteur touchant la pesonne souhaitant investir dans l’immobilier locatif mais ne passant pas à l’action on pourrait dire que cela peut se manifester par de la procrastination, la remise en cause de ses compétences (se juger négativement sur son savoir acquis), ne pas accepter son succès (j’ai rencontré des investisseurs immobiliers qui sous évaluent systèmatiquement leurs réussites car inconsciemment ils ne l’acceptent pas soit par peur familiale ou pour toute autre raison inconsciente qui pourrait faire l’objet d’une investigation en travail thérapeutique), la fuite ou l’évitement. Dde nombreux apprentis investisseurs immobiliers ont abandonné et délaissé cette voie pour se tourner vers des activités plus faciles d’accès et promettant des retours sur investissement plus importants avec moins de travail.

III/ Quelles sont les solutions à court terme face au syndrome de l’imposteur?

III-1/ Se protéger soi-même:

Prendre conscience de ses pensées dévalorisantes : prendre conscience de ses pensées dévalorisantes sans leur donner raison et sans jugement permet de désamorcer le sentiment d’imposture. A cet égard, il peut être utile de valider ses perceptions auprès d’un mentor, d’un coach ou d’un collègue avec qui on se sent en confiance afin de replacer les choses dans leur contexte et d’avoir une vue plus objective.

Reprogrammer son mental : Il est normal de ne pas avoir la science infuse et de faire des erreurs. Contrairement à la croyance populaire, le facteur déterminant du succès d’un individu n’est pas son intelligence ou ses compétences mais plutôt que son état d’esprit lui permette de persister face aux difficultés, d’apprendre et de se développer . Cette prise de conscience peut faire toute la différence quant à la façon dont nous nous voyons nous-mêmes et nous aider à être plus indulgents en période d’apprentissage.

Il convient par exemple de dissocier le regard des autres et ce que je pense de moi et d’accepter ses limites.
Focaliser sur ses talents naturels et ses forces : Focaliser son attention sur ses talents naturels et ses forces permettra d’avoir une perspective plus positive de soi-même.

Agir et tirer les leçons de l’action représente ce que l’on peut faire de mieux pour son estime de soi. Ainsi, l’action constitue un facteur déterminant pour surmonter le complexe d’imposture.

Se donner des objectifs personnels précis, mesurables, réalistes avec une échéance claire et qui sont en lien avec nos objectifs et besoins permet de se mettre en action. Le fait de se fixer des étapes intermédiaires plus faciles au début va nous permettre d’augmenter notre confiance en nous-mêmes grâce à ces victoires successives.

Il convient aussi de modifier notre posture physique. Notre langage corporel peut avoir un effet non seulement sur la perception des tiers mais également sur la façon dont nous nous voyons nous-mêmes (Amy Cuddy). Par exemple une posture de pouvoir a un impact sur le niveau de testostérone et de cortisol, qui entraîne un effet positif sur la confiance en soi.  Une manière d’augmenter notre confiance en soir consiste donc à incarner notre rôle avec confiance même dans les moments où nous doutons jusqu’à ce que cette confiance soit intégrée en nous-même.

En résumé, dans votre situation de débutant sur le parcours de l’investissement immobilier locatif soyez indulgent et bienveillant avec vous-même. Ne soyez pas trop dur avec vous ! Appréciez vos qualités et réalisations. Ce qui compte est de faire des progrès et d’y aller étape par étape. Le processus d’investissement est un processus long qui demande du temps et de sortir de sa zône de confort. Félicitez vous plutôt de votre audace : vous faites partie des rares personnes qui vont y arriver !

III-2/ Protéger les autres:

Protéger l’autre c’est:

• Mettre l’accent sur ses qualités. Lors des évaluations, insistez 
davantage sur les points positifs du travail que sur les axes de progrès.
• Etre vigilant sur les horaires. Si besoin interdir 
de partir à des heures tardives.
• Refuser les défis trop ambitieux et apporter l’aide et les ressources nécessaires au succès.
• Expliquez ses choix en donnant les éléments concrets de réussite qui ont motivé la décision de promotion.
• Recadrez-l’autre si besoin. Acceptez l’absence une fois, mais pas deux. Lors de l’entretien, montrez-vous ferme, sans chercher à le rabaisser.

De la même manière, au sein de la communeauté des « Immo booster » vous trouvez des personnes bienveillantes avec vous et qui auront aussi besoin de votre bienveillance. Ensemble vous pourrez vous dépasser et progresser. Ne soyez pas trop dur avec les autres non plus ! Appréciez les qualités et réalisations des autres membres de la communeauté des « Immo booster ». Ce qui compte est de faire des progrès et d’y aller étape par étape. Le processus d’investissement est un processus long qui demande du temps et de sortir de sa zône de confort. Félicitez vous entre membres de la communeauté  et soyez fiers de votre audace : vous faites partie des rares personnes qui vont y arriver !

IV / Les solutions plus profondes au syndrome de l’imposteur:

Une fois compris les mécanismes du syndrome de l’imposteur et avoir pris conscience de ses propres comportements et mis en œuvre les stratégies décrites ci-dessus.

La prise de conscience est à pratiquer à tous les instants. C’est comme l’égo qu’il faut sans arrêt démasquer pour qu’il disparaisse.

Il convient de faire un travail sur soi afin d’être cohérent sur son identité et sa mission et viser un alignement de qui nous sommes. Cela suppose un travail sur soi afin de se connaître : quelles sont mes croyances, mes valeurs, mes capacités. Quelle est ma mission de vie/qu’est ce que je voudrais que l’on dise de moi à ma mort?

Quelle est mon attitude dans la vie: ai-je une attitude adulte et réaliste dans les situations que je rencontre?

Des outils permettent d’aller plus loin. Par exemples :

La PNL (programmation neuro linguistique) permet d’augmenter la confiance en soi, adopter des stratégies gagnantes qui vont aider à combattre le syndrome de l’imposteur.

L’Analyse Transactionnelle a été inventée par Eric Berne. Eric Berne a créé un modèle où il représente le fonctionnement en trois parties : la partie « Parent », la partie « Adulte » et la partie « Enfant ». Ce modèle permet de mettre en évidence les dysfonctionnements liés au syndrome de l’imposteur où la personne est figée dans sa partie « Enfant ».

Comme vous le voyez le chemin de l’investissement locatif est un chemin qui passe par un travail d’introspection et où l’état d’esprit est une composante clé du succès.

Conclusion

Les études effectuées par le docteur Pauline Clance indiquent qu’il frapperait 60% à 70% des gens à un moment donné de leur vie.

Il n’y a donc pas de honte à être sujet au syndrome de l’imposteur. C’est quelque chose de commun et relativement banal dans la communeauté des investisseurs immobiliers.

Saisissons cette opportunité de prendre confiance en nous-mêmes en nous fixant des objectifs réalistes et par étapes. Téléchargez gratuitement sur la page d’accueil du site internet de Lilian Arnault l’ebook gratuit ainsi que les clés de la réussite de votre premier investissement immobilier locatif.

Démasquer le syndrome de l’imposteur c’est aussi peut-être une chance d’apprendre à perdre l’illusion d’être reconnu par une course perpétuelle à l’obtention de réussites, diplômes et autres certifications.  Egalement traverser des phases de doutes dans sa vie est normal. C’est après ces traversées du désert que l’on devient plus productif! Donc c’est inutile de vous former, sur former et re re former en achetant une énième formation à l’investissement immobilier locatif. C’est beaucoup plus efficace de se concentrer sur une seule formation, voir deux à la limite et passer à l’action dans la foulée.

Le syndrome de l’imposteur nous interpelle tous dans notre quête de légitimité. Au final la seule légitimité que l’on peut recevoir est celle que nous acceptons de nous donner à nous-mêmes. Pour certains elle met plus de temps à arriver. Pour d’autres c’est plus rapide. N’attendez pas d’avoir suivi 10 formations à l’investissement locatif, suivi 5 séminaires sur l’investissement et acheté 30 livres pour vous lancer dans votre premier achat immobilier locatif!

Si vous souhaitez dépasser le stade du syndrome de l’imposteur, n’hésitez pas à suivre un de nos accompagnements ou formations. Ceux-ci sont conçus pour passer à l’action immédiatement. Il s’agit de formations pratico pratiques et opérationnelle.

Sauf si vous avez déjà acheté plusieurs formations sur ce sujet : auquel cas inutile d’acheter une formation supplémentaire destinée à vous rassurer. Concentrez vous sur la mise en pratique des formations que vous avez déjà achetée et là encore j’insiste : passez à l’action !

De plus vous trouverez dans la communeauté des « Immo boosters» des personnes bienveillantes qui vous aideront à franchir ce cap du passage à l’action.

Et dans quelques années lorsque vous aurez créé puis développé votre parc immobilier vous pourrez être fier de vous et vous retourner pour contempler tout le chemin parcouru.